L'aventure humaine au fil des siècles

Dès le paléolithique il est possible que des hommes aient cherché refuge dans les grottes et baumes de la région. Le Dr Prunière y découvrit des ossements fossiles, des poteries grossières et une hache en silex. Un ossuaire fut aussi découvert aux Baumes et enfin la grotte de l’Homme Mort près de St Pierre des Tripiers recelait plus de 50 individus.
De nombreux menhirs et dolmens attestent d'une population active au Chalcolithique et à l'Age de Bronze.
Les tribus Celtes arrivées au VIe siècle avant notre ère sont représentées en Lozère par celle des Gabales dont la capitale était sur le site de l'actuel village de Javols. Du nom de cette tribu est dérivée la désignation de la province sous l'ancien régime : le Gévaudan.
De nombreux menhirs et dolmens attestent d'une population active au Chalcolithique et à l'Age de Bronze.
Les tribus Celtes arrivées au VIe siècle avant notre ère sont représentées en Lozère par celle des Gabales dont la capitale était sur le site de l'actuel village de Javols. Du nom de cette tribu est dérivée la désignation de la province sous l'ancien régime : le Gévaudan.
Contrairement au littoral méditerranéen, les Romains n'envahirent ce terroir qu'après leur victoire d'Alésia. Les drailles sont nombreuses dans la région ainsi que les traces de voies romaines reliant Segodunum (Rodez) à Condatomag (Millau) ou Mimatensis (Mende). De cette époque les souvenirs les plus répandus sont les ateliers de poteries à Banassac- La Canourgue et Millau-Graufesenque. Ces poteries ont été disséminées dans toute l’Europe.
Les invasions barbares mirent fin à la prospérité gallo-romaine et, au Haut Moyen Age, le clergé ayant pris Mende pour évêché, cette dernière cité devint prééminente.

Avec le règne de Louis XIV, l'intolérance reparaît : les dragonnades sont instaurées bien avant la révocation de l'Edit de Nantes (1685). Les Cévenols sont exaspérés par le climat de terreur ambiant. Une révolte généralisée éclatera en 1702 : c'est la guerre des Camisards qui durera deux ans et verra les protagonistes commettre de nombreuses atrocités. L'esprit de résistance a perduré sur ces terres qui furent le foyer de plusieurs maquis et un lieu de refuge lors de l'occupation nazie.
Jusqu’au XIX°s la région des causses et des gorges était essentiellement agricole. Les vallées regroupaient les plus gros bourgs autour des points de passage de la rivière (ponts, gués) ou des moulins. Plus abrités des rigueurs du climat, les habitants des Gorges se consacraient aux cultures vivrières : les cultures en terrasse de la vigne et des arbres fruitiers s’y sont développées ainsi que le maraîchage en bord de rivière ou la pêche sur le Tarn. Les Causses, organisés en hameaux très regroupés, se consacraient à l’élevage, à la production de fromage (le Roquefort était déjà apprécié par les romains) et à la culture des céréales.

Cependant, les choses semblent aller mieux depuis quelques années grâce à un solde migratoire positif. Des néoruraux, las du stress des villes, s'installent, tombés sous le charme des grands espaces et d'une qualité de vie qui a conservé "un côté authentique", et, malgré des moyens modestes, le département a su développer le tourisme vert.