Gastronomie des Gorges du Tarn
Les produits du terroir Lozérien alimentent les nombreuses recettes et spécialités servies sur les tables de nos restaurants.
L'agriculture mais aussi la chasse et la pêche fournissent des ingrédients de choix à la gastronomie lozérienne.
La réputation de nos produits a largement franchi les limites régionales et comme le Roquefort ils sont consommés aux quatre coins de la planète.
Sur les Causses : l’agneau, le mouton ou le porc et ses charcuteries, les fromages : pérails, tomes et Roquefort dont nous sommes au cœur de la zone de production.
Les champignons : l’oreillette, champignon emblématique des Causses, le cèpe des forêts proches de l’Aigoual, la morille que l’on débusque au fond des Gorges au printemps.
L’apiculture et ses nombreuses variétés de miel.
Nous finirons sur les champignons par un secret à peine dévoilé, l’or noir existe dans les Gorges: sur nos faïsses, les plantations de truffiers reviennent au goût du jour et la truffe lozérienne a réapparu sur les marchés de la région. L'omelette à la truffe est d'ailleurs largement présente à la carte des restaurants.
Les Cévennes, toutes proches, nous proposent les Pélardons (fromages de chèvre) ou la Châtaigne déclinée sous toutes ses formes (farine, crème, confiture...).
La production fruitière est diversifiée dans les Gorges
L’amandier, le cognassier, le figuier ou le noyer sont présents. Les plantations de cerisiers se situent à la sortie des Gorges lorsque la vallée s’élargit en entrant dans le département voisin de l’Aveyron. Les cerisiers côtoient les vignobles des Côtes de Millau.
La vigne lozérienne est située plus à l’est à l’entrée des Gorges entre Ispagnac et Prades (voir viticulture).
Pour acompagner vos repas n'oubliez pas l'eau pétillante de Quézac.
Les richesses de la rivière alimentent aussi la gastronomie locale : les truites sauvages farios ou l’écrevisse.
Recettes :
Coupetade : préparée dans un plat en terre, le "coupet", la coupetade met en évidence le caractère économe des gens qui ne veulent pas gaspiller. Comme les pains perdus, il s'agit donc d'un dessert réalisé à partir de pain que l'on ne jette pas alors qu'il a séché. C'est aussi un plat désormais synonyme de fête. On le prépare donc en grande quantité.
Fougasse (ou fouasse) : pâtisserie.
Manouls : ils sont la version lozérienne des tripous, à base de mouton.
Confiture de Gratte-cul : confectionnée avec les baies de Cynorhodon ou Eglantier après le gel, un travail très méticuleux mais quel goût !
Flaune : Tarte à base de recuite (brousse fraîche de brebis) parfumée à la fleur d’oranger.
Truite Fario au lard, aux amandes ou au Roquefort.
Omelette à la truffe : chutt !!! il fallait pas le dire
Poutelle (spécialité de La Canourgue) version locale du pot au feu.