Quézac


quezacLe village de Quézac est situé dans le vallon d’Ispagnac, sur la rive gauche du Tarn. La route d’accès franchit la rivière grâce à un magnifique pont médiéval datant de 1450.
La source d’eau gazeuze qui porte le nom du village est exploitée par Nestlé et l’usine se visite.

Un pavillon d’accueil est situé à l’entrée du bourg, c'est le point de départ du sentier pour visiter le village.
Le pape Urbain V érigea le prieuré en Collégiale en 1365, ce fut un centre Marial important jusqu'à la Révolution. Il décida également de la construction d’un pont qui fut terminé en 1450. Ayant résisté aux nombreuses crues du Tarn, il est à ce titre le pont le plus ancien des gorges et marque l’entrée des Gorges du Tarn.
300 habitants, 500 mètres d’altitude.

Villages : Blajoux, sur la même commune, en aval, le village est situé sur la rive droite du Tarn.

A voir :

Pont du XVe. Prieuré et collégiale érigé par le pape Urbain V. Cœur de village. Usine d’embouteillage des eaux de Quézac. Un circuit pédestre vous guidera des rives du Tarn, à la source originelle Diva et au cœur du village. Château de Rocheblave sur la rive droite, commandait l'entrée des gorges et l'accès du causse de Sauveterre par Molines. Village de Blajoux, en aval : Eglise à tympan du XII°s.

pont quezac

Galerie photo du village ici.




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L’eau de Quézac :

Quelles sont les particularités de l'eau de Quézac ?

L’eau minérale naturelle Quézac est riche en bicarbonates, en sodium, calcium et en magnésium. Elle est décrite d’ailleurs depuis le XVIIIe siècle comme une eau « carbo-gazeuse sodique ». Elle est de plus exempte de nitrates ce qui lui confère un goût doux légèrement salé et agréable.

Ce sont les Celtes qui semblent avoir véritablement développé le culte des eaux à Quézac. Vers 1500 avant JC des villages s’implantent au bord du Tarn et des druides auraient consacré les vertus de cette eau minérale sortant bouillonnante entre les rochers de la vallée. A l’époque, Quézac possédait des thermes.
Il faudra cependant attendre le début du XVIII me siècle pour trouver une référence écrite à la prescription des eaux de Quézac. On a retrouvé des ordonnances des médecins mendois prescrivant à leurs patients des cures de 8 à 10 jours, à partir de 1710.
Féru d’eaux minérales, Louis XIV réglemente leur exploitation et leur consommation. En 1718, l’étude par le Docteur Blanquet mentionne largement les propriétés chimiques et thérapeutiques de la source de Quézac.

eau minérale quézacAu milieu du XIXme siècle, le docteur Commandré, atteint d’une maladie apparentée au choléra, est soigné à l’eau de Quézac. Il achète la concession de la source et mène les premiers travaux de captage en 1859. Son fils fait construire une tourelle étanche autour de 10 points d’émergence naturelle, il fait réaliser des analyses et commande une bouteille spéciale, en verre et à bouchon en liège. Cette source est appelée La Diva et l’étiquette qui y est apposée mentionne que cette eau « débouche les conduits »… !
Fin 1901, il obtient l’autorisation d’exploitation pour 30 ans auprès du Ministère de la Santé. La bouteille est commercialisée auprès des médecins et des pharmaciens de la région.

La production d'eau minérale aujourd'hui:


Entre 1931 et les années 90, l’eau de Quézac n’est plus du tout exploitée, malgré quelques tentatives, mais reste accessible aux habitants, tout comme les autres résurgences du vallon.
C’est seulement en 1989 que Vittel s’intéresse à cette source, car elle permet de proposer au public une eau originale et festive, finement pétillante, vivifiante, riche d’une histoire mystérieuse et légendaire, et qui désaltère tout en facilitant la digestion…

En 1993, Nestlé Sources International (aujourd’hui Nestlé Waters), qui a racheté Perrier-Vittel, installe un nouveau forage. En 1994 l’usine d’embouteillage est construite sur l’autre rive du Tarn, à Molines (commune d’Ispagnac) tout près de la source. Dés sa construction elle a été intégrée dans ce superbe paysage pour se rendre discrète, respectueuse de notre environnement et de notre patrimoine. Sa mise en service est effectuée le 25 avril 1995.

Aujourd’hui, l’usine emploie environ une soixantaine de personnes, compte deux lignes de production et embouteille environ 90 millions de bouteilles par an.
Les visites sont ouvertes toute l’année. Renseignements : www.eaudequezac.com





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